La signature du protocole instituant le système d’assurance de la carte brune, le 29 Mai 1982 à Cotonou, par les chefs d’État et de gouvernement avait pour objectif d’améliorer la circulation des biens et des personnes dans l’espace de la communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Dans le souci d’atteindre ce but, la fédération sénégalaise des sociétés d’assurance (FSSA) sous l’égide du ministère de l’économie et des finances a accueilli ses compatriotes de la sous-région hier à Novotel.
Lors de cette rencontre, Il se sont attelés sur les points suivants : le versement de contribution des États membres, la constitution des bureaux nationaux indépendants et fonctionnels, l’intensification de la formation à travers l’organisation des séminaires, la redynamisation du partenariat avec la CEDEA etc. Dans cet ordre d’idées, " les autorités comptent aider Les acteurs de l’assurance dans leur tâche de veiller au prompt règlement des sinistres, gage de crédibilité, de viabilité et de réussite, pour l’amélioration du système de la carte brune ", a assuré le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances M. Omar Sylla.
Par ailleurs, les avantages que constitue la carte brune sont diversifiés d’une part, la procuration de ce produit par les populations permet de régler les problèmes économiques, financiers et techniques. D’autre part, il permet d’améliorer la sécurité des personnes et des biens. C’est pourquoi, non seulement, les usagers de la route (automobilistes) doivent en posséder mais aussi les travailleurs des autres secteurs, renseigne le président du bureau national sénégalais de la carte brune Cedeao par ailleurs directeur général alliance d’assurance M. Djibril Oumar Ly.
En effet, " la mise en place du système de la carte brune permet de créer un instrument d’extension automatique de l’assurance locale des véhicules au moment du passage des frontières des autres pays membres ", déclare M. Ly Par contre, malgré les avantages que présente la carte brune les assureurs rencontrent des nombreuses difficultés dans la mesure où le niveau de sensibilisation et de la connaissance par les individus est faible. Même dans le cas contraire, on assiste à la non conformité des populations aux règlements. Ainsi, le taux moyen de 60 % de l’utilisation de la carte brune est également insuffisant. Car, selon M. Ly, l’objectif pour eux est d’atteindre les 100 %.
La fin des travaux est prévue vendredi prochain. Néanmoins, d’ici là, le conseil des bureaux compte passer sur plusieurs points comme l’examen du quorum, l’élection des rapporteurs, audit d’investigation, rapports du commissaire aux comptes, rapports des bureaux etc. Pour assurer la qualité.